Projet parrainé par Valérie Deghouy,
Déléguée territoriale, GRDF

108 rue de la République, 59430 Saint Pol sur Mer

Site internet de Coud'pouce : coud-pouce.org

Page Facebook : O'Kilo

« Notre magasin, « Fripes chics », est approvisionné grâce à la collecte et au tri de textile usagé sur l'ensemble de l'agglomération dunkerquoise. Cependant, nous nous sommes aperçus qu'il manquait quelque chose dans notre maillage. En effet, parfois, certains vêtements n'étaient pas vendus et venaient grossir le stock. C'est pourquoi nous avons eu l'idée de créer une boutique de vente de vêtements au kilo à tout petit prix. C'est un concept qui n'existe pas encore sur le territoire. Notre local commercial de 110 m2 sera prêt pour le mois de février 2019. Il fonctionnera comme un commerce lambda avec des vêtements qui seront vendus 6 euros le kilo. Pour faire fonctionner « O'kilo », c'est le nom de notre futur magasin, nous avions besoin d'une responsable. Nous nous sommes rapprochés de la Fondation, qui a validé notre projet et accepté de le financer. Je suis persuadé que nous avons fait le bon choix avec Rose-Lyne et qu'elle sera à la hauteur de la confiance que nous lui avons accordée ».

« J'ai été recrutée par l'association Coud'Pouce pour gérer son magasin de vente de vêtements au kilo à Saint-Pol-sur-Mer le 1er novembre 2019. Ce jour-là a signifié la fin de la galère et de la précarité pour moi. Après avoir fait des petits boulots dans la vente et travaillé en halte-garderie, j'ai cessé toute activité professionnelle pendant très longtemps pour élever mes quatre enfants. Alors, quand après mon divorce j'ai souhaité retravailler, sans expérience professionnelle ni diplôme, cela n'a pas été simple. Quand l'association m'a contactée pour me dire que j'étais retenue, quelle joie cela a été pour moi ! Je gère le magasin avec une vendeuse. Nous avons une clientèle fidèle, de tous milieux sociaux, qui vient parfois de bien au-delà des frontières de l'agglomération. Nous sommes les seuls dans le Dunkerquois à proposer la vente de vêtements d'occasion au kilo et je pense que nous sommes venus répondre à un vrai besoin, d'une part, de personnes qui n'ont pas beaucoup de moyens et d'autre part, de personnes qui refusent la surconsommation et veulent consommer autrement, de façon plus responsable. Pendant le confinement, notre boutique a dû être fermée. Mais dès la réouverture le 11 mai, la clientèle est revenue. Certaines personnes attendaient même devant la porte que nous ouvrions. Je pense que nous leur avions manqué et cela fait chaud au cœur. »